Une nouvelle ennemie de l'école de la culture : Ségolène Royal
Ségolène Royal,
un regard de travers sur l'école
Une nouvelle ennemie
de l'école de la culture :
la candidate socialiste Ségolène Royal
«les enseignants ne peuvent plus
se contenter de transmettre des savoirs :
il leur incombe aussi un rôle d'animateur»
(Ségolène Royal)
Bravo Ségolène Royal...!! plus à droite que les plus libéraux en Europe...!!
en matière d'école, les enfants issus des couches populaires sont désormais "lâchés" par les principales forces politiques du pays.
«Il faut passer un pacte avec les organisations syndicales d'enseignants, qui porterait en particulier sur le changement de méthode de travail. Face au scepticisme des Français sur le concept d'égalité des chances [...], notre système scolaire [...] doit apprendre à faire autant que possible du "sur mesure".
Il faut aussi faire entrer les parents à l'école.
Une évolution du rôle et du métier des enseignants est nécessaire. Ceux-ci ne peuvent plus se contenter de transmettre du ou des savoirs : il leur incombe aussi un rôle d'animateur, de dialogue avec les enfants et les parents.
[...] L'extension de la durée hebdomadaire de présence des enseignants dans les établissements scolaires [...] serait une des contreparties d'une plus grande liberté pédagogique. [...]
L'emploi du temps des élèves et les rythmes scolaires doivent être totalement revus : la séquence d'une heure de cours ne semble plus vraiment adaptée» (commission nationale du projet, le 18 janvier 2006).
À l'école comme ailleurs, le «royalisme» rime avec pragmatisme. Mais Ségolène Royal ne craint pas de lever un tabou : le temps de travail des enseignants. En prônant «un pacte» avec les syndicats, elle s'attaque à une montagne que ni Lionel Jospin (en 1989), ni Claude Allègre (en 1997) n'ont réussi à gravir.
cité par Libération, 7 février 2006
- source de cet article : Libération du mardi 7 février 2006
il faut construire un grand mouvement d'opinion pour la défense de l'école des savoirs et de la culture, pour que l'école instruise vraiment les enfants des milieux populaires non favorisés culturellement, un mouvement qui pèserait au moment des présidentielles, contre les destructeurs de l'école
(libéraux, pédagogistes, démagogues...)
L'instruction, base de la liberté
10 septembre 1791 - Talleyrand
«Les hommes sont déclarés libres ; mais ne sait-on pas que l'instruction agrandit sans cesse la sphère de la liberté civile, et, seule, peut maintenir la liberté politique contre toutes les espèces de despotisme ? Ne sait-on pas que, même sous la Constitution la plus libre, l'homme ignorant est à la merci du charlatan, et beaucoup trop dépendant de l'homme instruit. (...) Celui qui ne sait ni lire ni compter dépend de tout ce qui l'environne ; celui qui connaît les premiers éléments du calcul ne dépendrait pas du génie de Newton, et pourrait même profiter de ses découvertes».
Talleyrand (1754-1838), évêque d'Autun en Bourgogne en 1788,
député du clergé aux États Généraux en 1789